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                   REVUE DE PRESSE – LE DIABLE PROBABLEMENT N°3

RADIO


Émission de David Reinharc « La revue des revues » qui reçoit Anaëlle Lebovits, diffusée sur Judaïques FM, le 17/12/2007 à 21h30


Émission de Luc Mariani « À la recherche du temps présent » reçoit Anaëlle Lebovits et Deborah Gutermann, diffusée sur IDFM, le 14/03/2008 à 21h


PRESSE

Le PointLe Point n°1834, du 08/11/2007.
« Le Diable probablement » est une excellente jeune revue dirigée par Anaëlle Lebovits. On y parle beaucoup d'histoire et de politique. À signaler dans ce numéro 3 un dossier sur « La mémoire », avec notamment un texte de Pierre Nora : « La mise à feu mémorielle ».
Albert Sebag.


Le Magazine littéraire n°470, décembre 2007.

« Le Diable probablement, revue d’obédience philosophique dirigée par Anaëlle Lebovits – avec incursions en littérature et cinéma ’Äì propose un passionnant dossier : La mémoire. Entretiens sur les monuments avec Jean–Paul Dollé (« un monument peut aussi être de l’ordre de l’écoute, ou de la vision littéraire »), sur Israël, la Shoah, Mai 68 (éric Marty), les commémorations (Pierre Nora). »
Serge Safran.

La Lettre mensuelle de l’ECF, n°264, janvier 2008.

La mémoire du Diable
Le diable probablement, n°3

« Il faut compter jusqu’à trois pour faire une série. Avec le n° 3, la revue Le Diable probablement entre donc dans le sériel et le sérieux. On peut donc déjà dire que son pari d’être une revue politique est tenu. Et ceci au sens que lui donnait sa rédactrice en chef Anaëlle Lebovits, dans l’éditorial de son premier numéro : « Chacun à sa façon laisse entrevoir une inquiétude majeure à laquelle il ne se résout pas. Chacun témoigne de son désir de faire de ce monde un lieu dont nous puissions dire « J’en suis ! »
Le point d’inquiétude que détache ce numéro qui est construit autour d’un dossier sur la mémoire, est en effet un point central de la philosophie et de la politique de notre temps et de notre pays.
La lettre de Guy Moquet, donnée hors contexte en lecture obligatoire dans les écoles, prend des accents d’appel au sacrifice, soixante professeurs de droit lancent un appel pour l’abrogation des lois dites « mémorielles », ainsi que des professeurs d’histoire regroupés dans une association « Liberté pour l’histoire ». Le traitement législatif et politique de la mémoire aboutit à un véritable marché et à un encouragement à la communautarisation de notre société. Plus largement le pouvoir intervient toujours davantage dans la sphère des libertés individuelles de façon directe ou indirecte soit par ce que les Anglais appelle la soft compulsion (l’obligation douce) comme par exemple le soutien à la campagne « contre la dépression », soit par le biais du « sécuritaire ». Dans tous les cas l’enfer est pavé de bonnes intentions et le « bien commun » promu par les bureaucraties liées au pouvoir politique ou qui en émanent, sert d’ouvre boite aux bio–pouvoirs.
Or sur ces divers points Le Diable prend parti. Retenons trois grands entretiens : celui du philosophe Jean Paul Dollé sur le monument et la mémoire, celui de l’écrivain, essayiste et critique Eric Marty sur la mémoire et la subjectivité qui soulève une polémique avec Alain Badiou, celui de Pierre Nora l’historien et créateur de la revue Le Débat qui lui, rappelle «  qu’une des lois de la civilisation actuelle est celle de la larme à l’œil ». Trois angles d’approche de la question de la mémoire et de son traitement dans la politique contemporaine, trois facettes d’une réflexion dont l’irreprésentable de la Shoah constitue le vortex. Mais, conformément à son projet initial Le Diable probablement et chacun de ses jeunes auteurs prend parti plus directement que par le truchement des questions posées à de prestigieux invités.
Il faudrait ici les citer tous, tant l’équilibre et la variété du numéro est réjouissant : ils font chacun entendre une voix particulière, ils nous enseignent, il nous amusent avec ardeur et sérieux, dans le style des Lumières (je vais par exemple me précipiter pour regarder chacun des films qu’Aurélie Pfauwadel cite dans son article).  Chacun nous renvoie finalement à ce que la psychanalyse  sur le thème de la mémoire a de plus révolutionnaire et que ni les arguties de la philosophie du « Mind body problem » ni l’intelligence artificielle ni le cognitivisme de la camera à positrons ne pourrons jamais traiter. A. Lebovits le rappelle fort à propos :  la mémoire sorganise sur une béance impossible suturer. Elle indique un sujet causé par un manque ».
Pierre–Gilles Guéguen.


INTERNET

http://www.strictement-confidentiel.com/

« Parmi tout ce monde, une tendresse particulière pour cette découverte : Le Diable probablement, nouvelle revue politique éditée chez Verdier… Revue de combat menée par des jeunes gens (25 ans de moyenne d’âge) doctorants en philosophie ou en psychanalyse, comédiens, réalisateurs, mathématiciens, historiens, docteurs és lettres… L’ensemble sous la direction d’Anaëlle Lebovits, aussi brillante que charmante, aussi farouche qu’angélique… Bref, un ensemble cohérent et inspiré, volontaire et exigeant de jeunes gens qui auraient, contre toute attente, appris si tôt à devenir jeunes et donc flamboyants dans une époque dominée pourtant par les vieux et les nouveaux ascètes crépusculaires de moins de 50 ans… »

Franck-Olivier Laferrére

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